Protocoles chirurgicaux de mise en place d'implants dans les secteurs postérieurs
Editeur : Quintessence International
sur
 
		Patiente présentant un édentement  au  maxillaire gauche
 
 
		 Radiographie Retro-alvéolaire 
Vue externe vestibulaire.
On voit que l'on a un volume osseux sous sinusien  entre 5 et 6 mm
 
		 Choix de la technique : 
Plusieurs techniques chirurgicales peuvent être employées : soit le choix de la technique de l'ostéotome modifié conventionnel, soit la technique de l'implant auto-forant.
La technique de l'implant auto-forant sera retenue ici.
Utilisation du forêt pour la préparation du site dentaire
 
		 Implant auto-forant 
Implant autoforant Nobel Active en train d'être vissé avec un  manche dans l'os
 
		 Technique de l'implant auto-forant 
 Cet implant permet de couper quand on le dévisse, et il condense quand on le visse. 
Cet implant  permet ainsi de décoller très délicatement le bas fond sinusien avec des mouvements de va et vient
L'implant est parfaitement positionné. 
Torque entre 40 et 45 Ncm
 
 
		Clé dynamométrique
 
		 Pillier de cicatrisation  
Mise en place du pillier de cicatrisation
 
		Pillier de cicatrisation
 
		Suture
 
		   Test : comparaison radiographique  
Radiographie au moment de la pose et la radiographie à 7 mois avec la couronne en place 
On a une parfaite ostéointégration de l'implant Nobel Active
 
		 Radiographie  
Radiographie au moment de la pose
 
		  Radiographie à 7 mois  
Radiographie à 7 mois avec la couronne en place
On a une parfaite ostéointégration de l'implant Nobel Active.
 
		Contrôle
De gauche à droite :  
- Le controle scanner avec la mise en place de l'implant au moment de la pose 
 
- Le controle scanner à 7 mois 
- La radiographie à 7 mois
Récemment, un implant auto-forant au dessin novateur a été développé
(Fromovitch et al. 2010). Sa caractéristique la plus intéressante dans un os de faible
densité est sa capacité à atteindre un torque d’insertion supérieur à celui obtenu
conventionnellement avec d’autres implants. Dans cette qualité osseuse
problématique, une étude canadienne (Irinakis et Wiebe 2009) a montré qu’il était
possible d’obtention d’un torque moyen de 47,9 Ncm, similaire à celui obtenu dans
un os de qualité normale et peu inférieur aux 61,8 Ncm de valeur moyenne obtenu
dans un os dense.
Le dessin du corps et des spires a été conçu pour induire une double
condensation simultanée, à la fois dans le sens horizontal et vertical. Dans le sens
horizontal, la condensation osseuse est obtenue par le diamètre progressif du corps
implantaire, elle augmente depuis l’apex en direction du col. La condensation
verticale est obtenue grâce à l’épaisseur variable des spires, elles sont fines au niveau
de l’apex et augmentent progressivement en direction coronaire).
 
L’avancée
de l’implant dans sa logette s’effectue par des mouvements successifs de vissage/dévissage.
Le vissage condense l’os horizontalement et verticalement, le dévissage relaxe les contraintes de déformation appliquées à l’os environnant. 
Le torque
nécessaire à la progression de cet implant dans sa logette est moindre que pour les
autres implants conventionnels, aux spires symétriques ou asymétriques. 
La stabilité
primaire qui en résulte est suffisamment élevée pour autoriser sa pose dans des sites
de faible qualité et/ou de faible quantité osseuse.
Dans les indications qui nous occupent, c’est à dire les situations de faible hauteur osseuse infra-sinusienne accompagnée ou non d’une faible qualité osseuse, cet implant présente l’avantage de conduire à une condensation systématique graduelle de l’os environnant, sur toute la longueur de l’implant. Par construction, le corps de l’implant agit comme si plusieurs ostéotomes de diamètres croissants étaient successivement passés.
 L’implant est donc posé comme dans un os de densité supérieure avec une meilleure stabilité primaire. 
 
Cliniquement pour le praticien, cela signifie que les sites à traiter par abord crestal peuvent se passer de l’étape du passage successif des ostéotomes de diamètres croissants. Cela représente non seulement un gain de temps clinique mais cela évite au patient d’être incommodé (Pjetursson et al. 2009) par la sensation de recevoir des "coups de marteau". 
Stabilité primaire. Paramètres participant à la stabilité primaire de l`implant 
		  Ostéointégration Optimiser l`osteointégration des implants 
	    Implants dentaires: généralités
Mise à jour : mai 2018
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